La motoneige
Je ne pensais pas que j’aurais la chance de faire de la motoneige, mais les élèves de l’école Uauitshitun, à Nutashkuan nous ont fait faire un tour. Quand j’ai embarqué sur la motoneige, je ne savais pas où me tenir; sur les rampes en arrière, à la taille du gars ou ne rien tenir du tout. Ma réponse est arrivée vite, une fois qu’il a commencé à avancer, je savais que j’allais devoir me tenir à sa taille, ou j’allais me retrouver par terre. Il n’y a pas beaucoup de mots pour décrire la sensation qu’on a quand on est sur une motoneige. Pour moi, ce serait la liberté. Je me sentais libre de tout. Tous mes problèmes étaient oubliés. Tous les trucs que j’allais devoir faire une fois revenue à la maison, tous étaient oubliés. J’étais finalement libre. Le gars qui conduisait la motoneige n'était pas gêné. Il est allé vite, comme si ce n’était pas ma première fois sur une motoneige. Il tournait les coins secs, comme un pro. Le vent était froid, je n’avais pas de gants, et de la façon dont je le tenais, mes mains ont gelé. Mais ce n’est qu’un détail, elles ont retrouvé leur couleur naturelle pas longtemps après avoir débarqué. Quand je suis descendue, j’avais des larmes qui coulaient sur le côté de mon visage à cause de la force du vent. Les pommettes rouges, et un gros sourire étampé sur ma figure. C'est une expérience que j’aimerais beaucoup revivre dans le futur.
Rebecca Durocher
Je ne pensais pas que j’aurais la chance de faire de la motoneige, mais les élèves de l’école Uauitshitun, à Nutashkuan nous ont fait faire un tour. Quand j’ai embarqué sur la motoneige, je ne savais pas où me tenir; sur les rampes en arrière, à la taille du gars ou ne rien tenir du tout. Ma réponse est arrivée vite, une fois qu’il a commencé à avancer, je savais que j’allais devoir me tenir à sa taille, ou j’allais me retrouver par terre. Il n’y a pas beaucoup de mots pour décrire la sensation qu’on a quand on est sur une motoneige. Pour moi, ce serait la liberté. Je me sentais libre de tout. Tous mes problèmes étaient oubliés. Tous les trucs que j’allais devoir faire une fois revenue à la maison, tous étaient oubliés. J’étais finalement libre. Le gars qui conduisait la motoneige n'était pas gêné. Il est allé vite, comme si ce n’était pas ma première fois sur une motoneige. Il tournait les coins secs, comme un pro. Le vent était froid, je n’avais pas de gants, et de la façon dont je le tenais, mes mains ont gelé. Mais ce n’est qu’un détail, elles ont retrouvé leur couleur naturelle pas longtemps après avoir débarqué. Quand je suis descendue, j’avais des larmes qui coulaient sur le côté de mon visage à cause de la force du vent. Les pommettes rouges, et un gros sourire étampé sur ma figure. C'est une expérience que j’aimerais beaucoup revivre dans le futur.
Rebecca Durocher