L’animal sacré
Cet animal à la fois craintif et curieux est l’emblème de la culture autochtone de la Côte-Nord. La couleur de son pelage peut varier selon plusieurs facteurs, notamment selon l’âge et la saison. Les petits faons sont normalement gris pâle, mais dès l’âge adulte, leur pelage devient brun foncé avec des taches blanches au cou, au ventre et aux pattes. Cet animal majestueux est bel et bien le caribou. Il se déplace souvent vers les endroits proches de la Côte-Nord du Québec et aussi proche de la Baie d’Hudson. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’un jeune innu rencontré en Minganie lors d’une visite, durant leur semaine de la culture innue, m'a raconté comment il était allé chasser le caribou pour la première fois. Pour les communautés innues, le caribou n’est pas simplement un animal comme les autres, c’est un mode de survie. Bien qu’ils mangent de la perdrix et du lièvre, le caribou est un animal sacré car ils peuvent l’utiliser entièrement. La viande est mangée, la peau une fois traitée est utiliser pour des vêtements, des bottes et des mitaines tandis que les os peuvent être utilisés comme outils ou bien confectionnés en bijoux.
La chasse de cet animal est une tâche assez compliquée et la plus grande qualité que l’on doit posséder est bel et bien la patience. Le matin, il faut se lever dès l’aube pour être certain de ne pas manquer notre proie en mouvement. Il faut d’ailleurs analyser les déplacements du troupeau car c’est un animal qui se déplace beaucoup pour trouver de la nourriture. Une fois l'animal abattu, le chasseur doit vider les entrailles de l’animal pour ne pas que la viande surchauffe et se gâte en surissant. Lors de notre dégustation de caribou à l’école Teueikan (Ekuanitshit) et à l’Institut Tshakapesh (Uashat) nous avons pu constater que la viande était très tendre et très gouteuse. De plus, on peut l’apprêter de plusieurs manières comme la faire sécher, ce qui est très courant chez les Innus.
Émilie Malatesta
Cet animal à la fois craintif et curieux est l’emblème de la culture autochtone de la Côte-Nord. La couleur de son pelage peut varier selon plusieurs facteurs, notamment selon l’âge et la saison. Les petits faons sont normalement gris pâle, mais dès l’âge adulte, leur pelage devient brun foncé avec des taches blanches au cou, au ventre et aux pattes. Cet animal majestueux est bel et bien le caribou. Il se déplace souvent vers les endroits proches de la Côte-Nord du Québec et aussi proche de la Baie d’Hudson. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’un jeune innu rencontré en Minganie lors d’une visite, durant leur semaine de la culture innue, m'a raconté comment il était allé chasser le caribou pour la première fois. Pour les communautés innues, le caribou n’est pas simplement un animal comme les autres, c’est un mode de survie. Bien qu’ils mangent de la perdrix et du lièvre, le caribou est un animal sacré car ils peuvent l’utiliser entièrement. La viande est mangée, la peau une fois traitée est utiliser pour des vêtements, des bottes et des mitaines tandis que les os peuvent être utilisés comme outils ou bien confectionnés en bijoux.
La chasse de cet animal est une tâche assez compliquée et la plus grande qualité que l’on doit posséder est bel et bien la patience. Le matin, il faut se lever dès l’aube pour être certain de ne pas manquer notre proie en mouvement. Il faut d’ailleurs analyser les déplacements du troupeau car c’est un animal qui se déplace beaucoup pour trouver de la nourriture. Une fois l'animal abattu, le chasseur doit vider les entrailles de l’animal pour ne pas que la viande surchauffe et se gâte en surissant. Lors de notre dégustation de caribou à l’école Teueikan (Ekuanitshit) et à l’Institut Tshakapesh (Uashat) nous avons pu constater que la viande était très tendre et très gouteuse. De plus, on peut l’apprêter de plusieurs manières comme la faire sécher, ce qui est très courant chez les Innus.
Émilie Malatesta